Mon parfum fétiche : Parisienne à l’extrême d’YSL

Yves Saint-Laurent, Parisienne à l’extrême, 50mL, en exclusivité chez Sephora.

Un parfum en dit long sur notre histoire. On le choisit avec précaution, on met du temps pour se décider puis on se jette à l’eau. On vit ensemble, on s’apprivoise, on s’aime, on se soutient, on se supporte puis parfois on se déteste. On traverse le temps et les épreuves tous les deux. Il est difficile de se séparer de son parfum fétiche sauf pour un motif légitime de divorce.

Lorsque je choisis un parfum, je le garde indéfiniment. J’en ai changé parfois par lassitude ou bien parce que j’avais eu un nouveau coup de foudre et l’infidélité était consommée. Le pire divorce olfactif que j’ai connu a été le jour où la maison Dior a décidé de changer la formule de l’eau de parfum Miss Dior Chérie il y a presque deux ans maintenant. Ce parfum, je l’ai porté dès 2004, bien avant tout le monde. Il n’y avait pas autant de tapage marketing dessus et il avait son effet particulier. C’était sympa d’avoir un parfum que personne ne portait tant. L’odeur a changé, je me suis fait largué par Dior en sentant un petit carton parfumé du nouveau jus 2010… Je n’ai pas pleuré, hein, ne dites pas de bêtises, j’ai juste un peu paniqué à l’idée de lui chercher un remplaçant. Dans cette même boutique, une vendeuse très compétente en parfum m’en a présenté deux nouveaux : le Jimmy Choo et Parisienne d’YSL. Les deux me plaisent bien, pour le coup celui de Jimmy Choo n’est pas à tous les coins de rue. Mais YSL me fait de l’œil le coquin. La vendeuse me fait sentir Parisienne et Parisienne à l’extrême : la différence réside dans le dosage alcool/parfum. De souvenir, pour Parisienne c’est 50/50 et pour Parisienne à l’extrême, c’est 25/75 d’où une effluve bien plus puissante. La vendeuse me conseille le jus concentré car j’avais l’habitude à l’époque de porter l’eau de parfum de Miss Dior Chérie. Je l’ai senti encore et encore, on se torture, on se demande s’il nous plaira vraiment, ne va-t-il pas m’écœurer une fois dehors ? Chaton aime son odeur, un point absolument obligatoire avant tout changement de parfum.

Je suis absolument nulle pour vous décrire un parfum, je ne connais pas les termes techniques pour vous raconter Parisienne à l’extrême.  Je vous dirai seulement que son odeur de rose délicate et mystérieuse m’a envoutée, quelque chose de discret et de puissant à la fois, de charnel et de gourmand. Il est complexe et évolue délicieusement avec des notes qui me rappellent un peu les fruits des bois. Puis j’essaye d’imaginer la personnalité de celle portant ce parfum. Finalement, ce parfum est en adéquation avec mon moi intérieur et je vais devoir seulement apprendre à l’apprivoiser.

J’ai fini ma première bouteille de Parisienne à l’extrême en octobre dernier. Quelle tristesse ! Par chance, la vendeuse m’avait offert un vaporisateur de 10mL de Parisienne. Ça m’a permis de me faire une idée, plus doux et discret que la version à l’extrême. Je ne l’ai pas encore fini, 3 mois plus tard. Il fallait absolument que je reprenne un flacon de mon nouveau jus préféré. Il y a eu une belle promotion chez Sephora Espagne aujourd’hui et je me suis lâchée sur le panier. Mais bon, c’était pour la bonne cause (-25%, ce n’est pas tous les jours – dommage que la palette Naked 2 d’Urban Decay n’était pas encore dispo).

Yves Saint-Laurent, je veux bien être ta Parisienne dans tous ses extrêmes, rien que pour toi. Dior m’a trompé, j’ai trouvé tes bras pour me consoler et depuis je t’aime tout aussi fort, voire plus. Merci de m’avoir donné un nouvel amour et de faire de moi une jeune femme épanouie. ♥